Le 10 juillet 1940, dans un climat de défaite et de chaos politique, les deux chambres du Parlement français sont convoquées à Vichy. L’ordre du jour : un vote crucial visant à accorder les pleins pouvoirs au maréchal Pétain, marquant la fin de la Troisième République et l’avènement du régime de Vichy.
Dans cette atmosphère tendue, 80 parlementaires – députés et sénateurs – ont eu le courage de dire NON.
Un non à la dictature.
Un non à la soumission.
Un non à l’effacement de la démocratie.
Ces femmes et hommes politiques, issus de toutes les tendances, ont refusé de cautionner l’instauration d’un pouvoir autoritaire. Leur vote n’a pas changé le cours immédiat des événements, mais il demeure un acte de résistance symbolique majeur. Un geste de fidélité aux valeurs républicaines.
« Ce n’était pas qu’une question de politique, c’était une question de survie de la République », rappelle Joseph Bléthon, président du comité d’hommage.
« L’Histoire les a souvent oubliés, mais leur courage reste un repère moral. »
Une mémoire à raviver
Aujourd’hui encore, les noms de ces 80 parlementaires sont méconnus. Pourtant, ils représentent une page essentielle de l’histoire de la Résistance. En 2024, des initiatives ont vu le jour pour retrouver leurs descendants, et faire vivre cette mémoire par le biais de témoignages familiaux, d’actions éducatives et de cérémonies commémoratives.
La Fondation MERCi salue ces efforts de transmission, et invite chacun à découvrir ou redécouvrir ces voix de la conscience, à une époque où l’honneur républicain était mis à rude épreuve.
Pour aller plus loin :
Rendre hommage à ces 80 résistants, c’est aussi affirmer que le courage civique et la vigilance démocratique doivent toujours nous accompagner.
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